

La salle des Congrès de la mairie de Saint-Antonin était pleine, vendredi 22 juillet, pour accueillir ce colloque du 400è anniversaire du siège de Louis XIII, organisé par la Société des Amis du Vieux Saint-Antonin avec l’aide du professeur Amalric.
Ecoutez les interventions des conférenciers…
On connaît ce siège de 1622, les exploits des défenseurs, la férocité des vainqueurs, on en parle encore à Saint-Antonin. Des livres récents nous le racontent, ceux de Michel Ferrer ou de Jean-Baptiste Fol.
Mais comment ce passé lointain pèse encore sur notre présent, on ne sait trop le dire : pourquoi Saint-Antonin était devenu une “République protestante” ? A quoi avaient tourné les “guerres de religion” au tournant du 17è siècle, en France comme dans toute l’Europe : “guerres de voisins” au 16è, devenues guerres de partis, bientôt guerres d’Etats-nations dans l’Europe du traité de Westphalie.
Comment a fonctionné ensuite la coexistence entre vainqueurs et vaincus , la mémoire et l’oubli des violences et des traumatismes ? Qu’en a-t-il été de la commémoration ? Toutes ces questions ont été abordées et débattues, dans un ordre savamment réglé, à partir des communications de deux grands universitaires venus de Lyon, représentatifs d’une recherche historique très vivante, Yves KRUMENACKER sur le contexte européen (“les protestants sur la défensive”), de Pierre-Jean SOURIAC sur “les Huguenots face à la Couronne” après l’édit de Nantes ; puis celles de nos sociétés savantes, par Georges PASSERAT, président de la SAHTG (sur le sens du massacre de Nègrepelisse), par Guy ASTOUL, président de la SNERP (sur l’enjeu stratégique que pouvait représenter la place de Saint-Antonin). Jean-Pierre AMALRIC pouvait alors conclure en dégageant le sens et la portée de cette campagne de Louis XIII dans l’avènement de la Monarchie face aux protestants du. Midi de la France.
Un colloque peut-être insuffisamment annoncé
La SAVSA devrait publier rapidement les actes de ce colloque.
2,182 total, 2 aujourd'hui