Quand un que-sais-je fait l’éloge de la boîte noire de Rodolausse

Le premier volume de la collection Que-Sais-je paru en 1943, consacré aux chemins de fer a un chapitre sur la sécurité. Informé par Georges Ribeill, dans le cadre de nos recherches sur Rodolausse, nous avons pu mettre la main sur ce volume et cette édition qui a été renouvelée de nombreuses fois (et les mises à jour ont évidemment supprimé Rodolausse).

Voici le paragraphe.

 

L’appareil Rodolausse

Un technicien français, M. Rodolausse, a présenté aux Réseaux un appareil d’arrêt automatique qui se combine d’heureuse façon avec le Flaman. L’appareil Rodolausse effectue la mise en action automatique et rationnelle des freins dans un certain nombre de cas très soigneusement étudiés. Son adaptation est des plus simples sur la locomotive ; la machine porte à l’avant un déclencheur qui entre en contact avec une tige pliante fixée sur la voie et solidaire du signal à observer. Cette mise en contact mécanique peut être remplacée par un déclenchement électro-mécanique, l’appareil fonctionnant suivant les deux formules, et suivant une troisième si on veut l’adapter au crocodile.
Schématiquement, le « Rodolausse » comporte deux aiguilles tourillonnant sur un même axe ; la première, dite aiguille de vitesse, indique sur un cadran la vitesse du tram la seconde, dite aiguille de contrôle, peut être amenée en regard d’une division quelconque du même cadran. Élément essentiel du système, cette dernière indique soit le maximum de vitesse permise au mécanicien, soit la dépression dans la canalisation générale des freins, et, par conséquent, la vitesse qu’il est prudent de ne pas dépasser étant donné la capacité précise de freinage. Quand l’aiguille des vitesses vient coïncider avec l’aiguille de contrôle, les freins entrent automatiquement en action. Ici encore, seuls des essais aux grandes vitesses et dans les conditions actuelles de la circulation, pourront nous fixer sur les mérites définitifs de l’appareil.

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