En parcourant les archives : amener l’eau de la Font des Ases à la porte Rodanèze

La partie nord-est de la ville de Saint-Antonin a toujours été pauvre en ressource en eau : loin de la Bonnette et des canaux, loin de l’Aveyron, au pied des causses. Cécile Rivals, dans sa thèse, se demandait comment, ce secteur de la porte Rodanèze, ses habitants et les activités économiques, pouvaient être alimentés en eau.

La source, dite Font des Ases (des ânes) se trouve au bord de la route qui monte vers le Bosc, juste après les dernières constructions de maisons. Elle est assez loin de la cité. L’ eau sourd du calcaire et est recueillie par une auge en pierre ornée de mousses (photos mars 2021). 

Le débit, hors de périodes de grandes pluies, est très modeste aujourd’hui. Peut-être a-t-il été plus fort ? 

En 1832, 241 donateurs, très modestes ou plus aisés, ont participé à une souscription pour amener l’eau de la fontaine à la porte Rodanèze. On ne sait pas ce qu’il est advenu de cette souscription, mais apparemment aucune trace de captage et d’aménagement d’une fontaine et d’un lavoir qui étaient demandés près de cette porte.

Merci à la municipalité pour nous avoir signalé cette archive (référence 1NZ) 

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En complément, relisez l’article d’A. Vignoles  dans notre bulletin en 2000 : Saint-Antonin au fil de l’eau : cliquez sur le lien pour récupérer le pdf

Bulletin-1999_2000-eau-Vignoles

 3,790 total,  4 aujourd'hui

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