(Mise à jour) Un bel hommage à Poumarède (Edmond-Alexandre)…

A propos de Poumarède, nous avions tout faux… Il ne s’agit pas du pharmacien qui a découvert l’importance des phosphates dans l’agriculture… Mais de “POUMARÈDE Edmond-Alexandre Saint-Antonin : vers 1923 Büchenwald : 04-04-1945

Il est âgé de 21 ans quand il est arrêté par les Allemands à Lisieux le 1er avril 1944. Il est conduit à Evreux le 3 avril, à Fresnes le 18 juin. Il quitte Fresnes le 6 juillet pour rejoindre le camp de Compiègne. Le 27 juillet, il est emmené, au camp de Büchenwald en Allemagne où il sera vu pour la dernière fois le 15 septembre 1944. Il est porté décédé dans ce camp le 4 avril 1945.

Sa mère sollicite deux fois le Conseil Municipal pour que son nom soit donné à une rue de Saint-Antonin.

Lors de la séance du Conseil Municipal du 5 juillet 1959 « Monsieur le Maire communique au Conseil une lettre de la Présidence de la République à nous transmise par Monsieur le Préfet, à la suite d’une demande de Madame Poumarède aux fins de donner le nom de son fils, mort en déportation, à une rue de Saint-Antonin. Ceci a été plusieurs fois évoqué en conseil municipal, sans recevoir de solution. Le Conseil Municipal, considérant qu’à Saint-Antonin plusieurs déportés et résistants ont trouvé la mort dans l’accomplissement de leur devoir, décide  de ne pas faire d’individualité, mais de perpétuer le souvenir de ces victimes, en donnant à la rue de la Treille le nom de rue de la Résistance. Ainsi seront unis dans un même symbole ceux qui sont morts pour le même idéal ».

Malgré ce vœu, la rue de la Treille gardera son appellation. Mais, si elle ne s’appelle pas « rue de la Résistance », on peut cependant remarquer, tout au début de la voie quand on la prend côté place du Bessarel, qu’une plaque, fixée sur le côté gauche, indique « Rue Edmond Poumarède ». Sans doute grattée ou peinte par un opposant ou un employé municipal, elle est aujourd’hui à peine lisible.

Sources : – Echos de Noble-Val n° 136. – Registre des délibérations, 1959.”

Nous avions tout faux, pas tout à fait car l’hommage, que ce soit pour Jean-André Poumarède ou pour Edmond, reste d’une indignité évidente, vu l’état de la plaque en hommage au résistant et à l’absence de tout hommage au pharmacien!

Merci à Michel Ferrer qui nous a indiqué où trouver les informations sur ce point. Abécédaire, volume 9, pages 214-215

Article : version précédente (pour mémoire).

Poumrède…qui a tant fait pour la richesse de Saint-Antonin en découvrant le rôle des phosphates et en déclenchant l’exploitation des gisements, ensuite expédiés à Saint-Antonin pour être broyés dans les moulins et expédiés par le train.Une plaque de rue est visible à l’angle de la rue de la Treille et de la rue du Timplé. Pour la lire, il faut faire un effort. Quant à réellement honorer Poumarède, il faudrait aussi un effort.

Mais à bien regarder, est-ce bien du Poumarède des phosphates dont on parle ici ? Pas sûr, mais comme la plaque est quasi  illisible, toute suggestion serait la bienvenue. Dans la liste officielle des rues de la commune, il n’y a pas de Poumarède !

En cette journée européenne du patrimoine, un petit coup de projecteur sur ce lien entre le pharmacien de Réalville et notre ville.

Fiche descriptive de sa sépulture à Réalville : ici 

https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/sepulture-de-jean-andre-poumarede-realville/

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