2019 : Conférence du 19 juillet : L’abbaye de Beaulieu, d’hier à demain

Depuis longtemps, la société des Amis du vieux Saint-Antonin s’est intéressée à l’abbaye de Beaulieu. Jean Donat avait étudié l’économie de cette abbaye cistercienne au XIIIe siècle. Dans notre bulletin pour 1983, on trouve un article fort documenté de Georges Julien [en ligne sur notre site›] sur l’épisode dit de la translation de l’église de l’abbaye à Saint-Antonin, lorsque la commune, devenue propriétaire par legs en 1825, a envisagé de faire de l’église en ruine de l’abbaye l’église agrandie que réclamaient ses paroissiens. Projet que Viollet- le-Duc a soutenu pendant près de 40 ans, mais qui n’a pas abouti.

Nous avons voulu, dans une conférence de l’été 2019, aborder aussi l’histoire moderne de Beaulieu, illustrée par Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache, deux collectionneurs d’art moderne qui l’ont acquise en 1959, sauvée et restaurée, pour en faire un des premiers centres d’art contemporain décentralisé.

Le 19 juillet 2019, après un exposé de Nicolas Revel, fondateur en 2015 de l’association « Cisterciens en Rouergue » [http://cisterciensenrouergue.fr] qui a rappelé l’histoire longue de l’abbaye, nous avons donné la parole au Centre des Monuments Nationaux, désormais propriétaire du site et légataire de la collection. Benoît Grécourt, nouvel administrateur du monument, rappelle ici l’histoire d’une collection exceptionnelle d’œuvres de la « seconde école de Paris », et dévoile ce que le Centre des Monuments Nationaux (CMN) a entrepris pour la mettre en valeur, à Beaulieu (commune de Ginals), dans moins de deux ans.