Table ronde archéologie et le projet de Centre de conservation et d’études (CCE) : images et mots

Ce samedi matin, 9 octobre, salle des congrès à la mairie de Saint-Antonin, s’est tenue la table ronde organisée par la SAVSA pour mieux connaître – et ensuite favoriser – ce qu’est un centre de conservation et d’étude. Généralement lié à un musée ou à des collections importantes, le CCE est actuellement en débat dans le Tarn-et-Garonne et  le pays Midi-Quercy souhaite qu’il soit implanté à Saint-Antonin…

Comment valoriser, faire connaître davantage les recherches, au moment où le ministère de la culture veut créer dans la Tarn-et-Garonne des outils nouveaux pour les dépôts de fouille (les Centres de Conservation et d’Etudes, CCE), où le Pays Midi Quercy aide la commune de Saint-Antonin à penser l’avenir du musée et de ses collections archéologiques, où ces collections vont bientôt être mises en réserve, où la commune de Bruniquel prépare la création d’un centre d’interprétation de la grotte Neandertal ?

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Liste des personnes invitées :  SAVSA, Programme table ronde Archéologie, 9 octobre 2021.pdf

 

Introduction par Thierry le Roy, président…

Au nom de la Société des Amis du vieux Saint-Antonin, nous remercions tous les participants à cette rencontre consacrée à l’archéologie de notre territoire des Gorges de l’Aveyron.

Pourquoi cette initiative ? Parce que notre association, vieille de presque 80 ans, a depuis l’origine curiosité et intérêt pour l’archéologie. Elle a une part dans l’origine du musée, aujourd’hui municipal, dont les collections archéologiques ont fait un « musée de France ».

Mais pourquoi maintenant, et de quoi allons-nous parler ?

A Saint-Antonin, à Bruniquel aussi, dans les Gorges de l’Aveyron et le Pays Midi Quercy, les questions de la valorisation des sites et des objets de la recherche archéologique sont à l’ordre du jour. C’est lié à notre musée, aujourd’hui fermé, que la commune, depuis quelques années, se demande, avec le Pays et la DRAC, comment le rouvrir au public (un PSC est en route) ; c’est aussi dit dans le projet de « Pays d’Art et d’Histoire » porté par le Pays ; et c’est dans la politique actuelle du ministère de la culture (DRAC/SRA), qui veut utiliser ici, dans le Tarn-et-Garonne, l’outil conçu voici une dizaine d’années du Centre de Conservation et d’Etudes, pour les besoins de la recherche archéologique et la conservation des vestiges, mais aussi pour leur valorisation auprès des chercheurs, des étudiants, voire par des expositions, en direction du grand public.

La DRAC vient de lancer l’étude de faisabilité d’un CCE dans ce contexte.

Autant dire que tout n’est pas décidé, loin de là. Mais tout le monde a besoin d’informations. Les archéologues habitant ou travaillant sur notre territoire, les premiers. Notre association qui les a souvent invités, et nos adhérents. Et même les acteurs de cette politique, les communes concernées, le Pays.
Nous avons donc voulu cette réunion, pas une réunion publique mais ouverte à nos adhérents, conçue comme un échange d’informations et de vues sur ces questions. Avec une priorité pour la préhistoire et la protohistoire parce que c’est elles dont on trouve le plus de traces’ dans notre bulletin, comme dans le musée de Saint-Antonin. Mais nous avons aussi ouvert la porte aux « historiens » (à Jean-Pierre Amalric, finalement empêché; au service régional dd l’Inventaire de Caylus ; à Maurice Scellés). Nous ne tournons pas le dos à l’archéologie médiévale, qui va poser des questions semblables (que va devenir la Maison Romane, par exemple ?).

Notre programme est simple :

– Quelques introductions d’une dizaine de minutes chacune, en commençant par un état des lieux par des membres de la SAVSA (Edmée Ladier sur le corps des articles publiés dans notre bulletin; Marie-Dominique Heusse sur les collections du musée en préhistoire et protohistoire); puis le Pays (Jihan Ghiati, représentant Jacques Calmette empêche par des raisons de santé, dira un mot du Pays d’Art et d’Histoire et de son ambition dans ce domaine ; Zenaide Lecat, pour le SRA, présentera l’outil CCE, et le projet d’étude de faisabilité; enfin, les communes de Saint-Antonin et de Bruniquel, représentées par leurs maires, parleront de leurs projets.

– La parole sera donnée alors aux archéologues que nous avons invités, certains étant agents de l’INRAP, tous liés à notre territoire qu’ils habitent et où ils ont fouillé. Nous écouterons leurs questions et leurs suggestions.  Thierry Le Roy.

[divider] Photos de la réunion.

<<< Tout d’abord, présentation de la notion de CCE par Zénaide Lecat (DRAC)




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En diaporama, les intervenants…

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